Chantal Perrichon menacée de mort.

A force de prêcher la haine et la répression, fallait-il s’en étonner ? Plusieurs usagers de la route, excédés de voir cette femme visiblement perturbée tenter de régler sa catharsis sur leurs dos, lui ont envoyé des messages peu sympathiques. Attention toutefois aux médias amateurs de sensations et prompts à balancer n’importe quoi pour alimenter un jeu malsain (l’Express par exemple est du nombre). En fait de menace de mort, il y avait semble t-il quelques propos déplacés et une page Facebook intitulée « Moi aussi je rêve d’écraser Chantal Perrichon ». C’est une menace de mort ça ?… Ah bon… Certes, un abruti a également fait un rapprochement peu malin et sans commune mesure entre le gilet jaune et l’étoile jaune imposée aux Juifs par les nazis. Elle aurait également été « menacée » d’un « ravalement de facade »… Allez, on peut encore rire dans ce pays ?

Je ne cautionne certainement pas ce genre de comportements, mais une chose est sûre, quand Mme Perrichon aura compris qu’elle est manipulée par les médias qui font uniquement du buzz avec elle ; et que sa catharsis elle n’a pas à l’imposer aux autres, elle ne recevra plus de messages stupides. Mais bon, vu son égarement, je doute qu’elle comprenne…

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6 commentaires pour Chantal Perrichon menacée de mort.

  1. reve dit :

    quand on voit sa tete elle est deja embaumée !!!

  2. Tatoon dit :

    Pour quelqu’un de parano, c’est quotidien de se sentir menacé. A force d’attiser la violence, elle devient omniprésente. Rien que l’intitulé de son association montre un côté psychiatrique assez développé.

    • ariragnotti dit :

      Effectivement Tatoon, il serait beaucoup plus judicieux de renommer son association Ligue Contre les Véhicules Routiers ou Ligue Contre la Vérité Routière.

  3. Automobiliste responsable dit :

    Cette femme est totalement folle, à retirer d’urgence de toute responsabilité, c’est un véritable danger pour la société, pour la démocratie et pour les libertés.

    Son seul et unique objectif est de supprimer toute responsabilité individuelle, et de transformer les citoyens en robots obéissants et bien dressés, à force de répression musclée. L’histoire a toujours prouvé que les peuples ne se laissent pas opprimer de cette manière, et que les dictateurs finissent toujours par tomber.

    Quand est-ce que les médias vont enfin cesser de lui dérouler le tapis rouge et de propager publiquement sa haine ?!!! Nous aussi on aimerait bien pouvoir s’exprimer à la télé, malheureusement ce sont toujours les mêmes qui ont les faveurs des journalistes et du pouvoir…

  4. ariragnotti dit :

    Voilà ce que la LCVR appelle: »Chantal perrichon menacée de mort »: Une simple page facebook au titre à prendre au second degré en relation avec la mélodramatisation qu’elle fait de chaque fait divers routier!?!?
    Perrichon n’a pas hésité à porter plainte (en ameutant tous les médias, cela va se soi), l’auteur de cette page a été convoqué et interrogé par la police mais celle-ci a classé l’affaire se rendant bien compte que ses affabulations de menaces de mort ne reposaient sur rien de sérieux. Mais elle a aussi profité de l’occasion trop belle pour faire fermer toutes les pages facebook de ses détracteurs.
    C’est bien le but de cette vidéo qui circule sur internet: La faire passer une nouvelle fois pour une victime, faire pleurer dans les chaumières et diaboliser les méchants conducteurs. C’est une directrice de la communication au CNRS, ne l’oublions pas!
    Il est important de rétablir la vérité et de dénoncer les méthodes qu’emploie cette ligue pour faire taire ses opposants.

  5. ariragnotti dit :

    Commentaire de Marsiho, l’auteur original de ce blog:

    Conduire une moto, que dis-je, piloter une moto est bien différent de conduire une voiture. Chaque motard le revendique plus ou moins. L’automobiliste évolue dans un cocon bien feutré, avec musique, chaleur, douceur, sentiment de sécurité, bruits plus ou moins filtrés, écrans sous les yeux, insensible aux vents et à la pluie. La sécurité est de plus en plus omniprésente, allant de l’ABS quasi généralisé, à l’ESA, au radar de recul, voire à l’avertisseur de chevauchement de bande blanche. Le confort absolu je vous dit (sauf dans mon vieux Niva), avec le sentiment de tout maîtriser et que de toute façon l’airbag veille sur vous… Pas besoin de faire les magasins pour améliorer la sécurité, pas besoin de se poser la question de ce qu’il faut porter en cas de chute, de froid, de pluie… Et en prime on peut même téléphoner depuis l’habitacle ! On peut se contenter de regarder uniquement jusqu’au pare-choc qui précède…

    Rouler à moto est bien différent, à l’antithèse de ce que je viens de décrire. On commence déjà par la crainte de glisser, voire de faire tomber la moto lors des manoeuvres au sol. Ensuite on regarde partout, on scrute la route jusqu’au prochain virage ou au prochain croisement, on jauge les autres usagers de la route, on guette dans les rétros des voitures que l’on double le regard du conducteur qui prépare une manoeuvre de déboîtement ou qui va tourner, sans bien souvent actionner son clignotant. S’il fait chaud, c’est l’enfer sous le cuir ou le cordura ; s’il pleut, le froid s’insinue peu à peu ; et que dire en hiver… Lutter contre les éléments, maîtriser les trajectoires, être attentif pour deux, c’est à dire pour l’automobiliste qui confortablement installé en train de téléphoner ne vous aura pas vu arriver… Et le week-end, régulièrement, on passe du temps dans les magasins spécialisés dans l’équipement du motard. Pas par souci de mode, mais par souci de sécurité. Casques, blousons, pantalons, gants, chaussures… Tout doit être pourvu de protections homologuées. De bandes réfléchissantes bien placées. Le motard vit la route, il l’appréhende à chaque instant, sinon il finit sur la bas côté. Bien sûr parfois nous roulons un peu plus vite. Mais ce sont presque toujours des prises de risques très anticipées. Car la temporalité du motard est différente de l’automobiliste, elle s’égrène en seconde quand celle de l’automobiliste se compte au mieux en quart d’heure. Rien à voir…

    Rien à voir et pourtant nous avons en commun de partager la même route.

    Que ce gouvernement se foute son gilet jaune au c.. Je n’en porterai jamais, j’ai trop de respect pour moi même. Mais je ne perdrais jamais une occasion d’expliquer nos différences à mes amis caisseux. Comme je n’oublie jamais de saluer la voiture qui se rnage sur le côté pour me laisser passer. Apprendre par nos différences, voilà le début de la compréhension et de la prévention.

    Quant à Mme Perrichon (à propos de qui j’ai réalisé un site), elle récolte la haine qu’elle a semé poussée en avant par les médias complaisants alors que ses propos sont extrêmes.

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